photo Philippe Marc |
Comme pour le cut-up17, j’ai réalisé celui-ci avec 18 phrases ou fragments extraits de la page 18
de bouquins de ma bibliothèque ou de ma table de travail. J’ai essayé de ne
prélever que des phrases au présent ou du moins en énonciation présent, à une exception près. D’aucuns diront que je perds mon temps - peut-être à juste
raison (toujours surprise par le temps et la tournure que ça prend) mais
j’ai besoin de ça avant de retrouver la main heureuse. Les références seront publiées ultérieurement, vous pouvez donc jouer...
C’est la réalité qui éveille les possibilités, et vouloir le
nier serait parfaitement absurde. Elle nous invite à sortir de nous-mêmes.
Là, devant moi, à ma hauteur, immédiate, réelle cette femme
grandeur nature, assise sur une chaise bancale dans une maison emportée par un
déferlement de boue.
Sa chair a cessé de trembler.
Alors tout le capharnaüm du jour affamé recommence.
Et soudain, elle n’est plus nulle part.
L’HOMME
ÂGÉ. Euh je sais pas.
Dans le quartier, nous aimons bien ce vieil homme solitaire.
Foutaises.
Ils m’ont appelée la Rouge Bête.
Le même geste.
J’ai déposé la petite feuille de persil sur la table de
nuit.
En voyage, je me fais des surprises, par exemple, je décide
à un moment où je ne m’y attendais pas que le voyage est terminé.
Ce voyage alors ? dit Rosette
Il découlera de cette réflexion qu’il y a deux façons de
prouver que l’homme est en trop au théâtre.
si humaine animalerie de la chose
les mots d’homme qu’on n’aimait pas, jouir, branler
ceux appris durant les études, qui donnaient la sensation de
triompher de la complexité du monde. L’examen passé, ils partaient de soi plus
vite qu’ils n’y étaient entrés.
Pas mieux, pas pis, pas de changement.
je me contente de jouir de la réussite
RépondreSupprimerme garde bien de chercher
oh merci Brigitte
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerUn petit problème technique a fait disparaître mon commentaire...
SupprimerLa réalité de nos relations, de nos échanges, éveille tant de possibilités !
RépondreSupprimerTout à fait d'accord Françoise, à peu près au même moment, j'étais chez vous et me disais à peu près la même chose. Merci pour les traces laissées ici et là. (désolée pour le problème technique)
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