Là
où finit la route commence quelque chose. Quelque chose qu’on ne saurait
nommer ; ou alors qu’on garderait au chaud pour plus tard. Là où finit la
route un chemin commence qui va à - ou
passe par - d’où on vient par la route. Là ou finit la route quelques-uns – 48
au dernier recensement - ont choisi de vivre ou de mourir (mais ces dix dernières années on compte un seul décès pour six naissances). Là où finit la route, les ombres des arbres s’affichent
aux murs sans pudeur, s’étendant de tout leur long et gobant les derniers rayons roses. Là ou
finit la route pourrait commencer un rêve éveillé. Là ou finit la route, on pourrait
fermer les yeux, mais on commence à marcher.
Bonjour...Découvrant votre blog via Twitter...Heureuse année à vous.
RépondreSupprimerTrès belle prose...Anaphores, métaphores, du temps qui passe et qui ne revient point...
Merci de votre visite, Olivier, merci aussi pour les louanges et les voeux. À mon tour de vous souhaiter de belles choses (ne vous connaissant pas très bien je reste dans le vague) de belles rencontres et en espérant vous voir passer ici de temps en temps...
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