Oui, ça pourrait être un titre convenable après cette
matinée attendue comme monts et merveilles depuis des semaines. Seulement la
neige s’est invitée à la fête comme une marraine oubliée. Au réveil je l’ai
pourtant accueillie avec joie. Neige rose ouaté. L’instinct de la femme sauvage
réveillé. L’envie de chasser les mots avec la rage de la faim. Il sera question
d’ogresses et de baba yagas. Il sera question d’écrire sur elles avec elles et
deux ogres de leurs amis. Un weekend entier à écrire entre ogresses (et deux
gentils ogres). Seulement l’atelier a lieu dans le Var où il a neigé
festivement, plus que de raison pour les autoroutes. Nous n’irons pas couper
les lauriers.
Bloquée sur l’autoroute, alors que tu as pris le risque
d’écrire pour de vrai, cette fois-ci. L ‘écriture enneigée. L’écriture
restera lettre morte aujourd’hui. Est-ce une leçon d’écriture ou de vie ?
Y a-t-il une leçon à tirer ? Ne peux-tu t’en passer ? Tu t’es engagée
sur la voie sans réfléchir, suivant ton instinct ou ta faim. Chassant un début
de panique, tu as noté des petites choses sur ton carnet, enfermée dans la
voiture, bien confortablement… au milieu des poids lourds, sur la file de
droite à 700 mètres de la sortie 31 – il te faudra deux heures pour sortir et
rebrousser chemin. Alors ? où en est-on ? Il ne neige plus – ni
flocon ni mot – la fête est finie pour aujourd’hui.
mais je plains l'expérience
RépondreSupprimeroui un début de panique... mais aussi un début de réflexion sur la notion de confort... et sur le risque lié à un excès de sécurité (je ne suis pas très claire je crois...)
RépondreSupprimerC est comme un conte tout blanc
RépondreSupprimerIl manque les traces de pas des ogresses ds la neige près des monstres
Poids lourds le manque plus la présence inquiétant ds la durée
D 3
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