samedi 2 décembre 2017

syndrome de la page blanche fondant comme neige au soleil de la mélancolie



Oui, ça pourrait être un titre convenable après cette matinée attendue comme monts et merveilles depuis des semaines. Seulement la neige s’est invitée à la fête comme une marraine oubliée. Au réveil je l’ai pourtant accueillie avec joie. Neige rose ouaté. L’instinct de la femme sauvage réveillé. L’envie de chasser les mots avec la rage de la faim. Il sera question d’ogresses et de baba yagas. Il sera question d’écrire sur elles avec elles et deux ogres de leurs amis. Un weekend entier à écrire entre ogresses (et deux gentils ogres). Seulement l’atelier a lieu dans le Var où il a neigé festivement, plus que de raison pour les autoroutes. Nous n’irons pas couper les lauriers.


Bloquée sur l’autoroute, alors que tu as pris le risque d’écrire pour de vrai, cette fois-ci. L ‘écriture enneigée. L’écriture restera lettre morte aujourd’hui. Est-ce une leçon d’écriture ou de vie ? Y a-t-il une leçon à tirer ? Ne peux-tu t’en passer ? Tu t’es engagée sur la voie sans réfléchir, suivant ton instinct ou ta faim. Chassant un début de panique, tu as noté des petites choses sur ton carnet, enfermée dans la voiture, bien confortablement… au milieu des poids lourds, sur la file de droite à 700 mètres de la sortie 31 – il te faudra deux heures pour sortir et rebrousser chemin. Alors ? où en est-on ? Il ne neige plus – ni flocon ni mot – la fête est finie pour aujourd’hui.


4 commentaires:

  1. oui un début de panique... mais aussi un début de réflexion sur la notion de confort... et sur le risque lié à un excès de sécurité (je ne suis pas très claire je crois...)

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  2. C est comme un conte tout blanc
    Il manque les traces de pas des ogresses ds la neige près des monstres
    Poids lourds le manque plus la présence inquiétant ds la durée

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